Il faut toujours, dans la vie, reconnaître tout ce qu’on doit à tout un tas de gens qu’on croise soit en vrai soit par l’intermédiaire de livres, de musiques, de conférences, de peintures, de sculptures … Ainsi, de Pierre Rabhi.
Il donnait des ailes alors que tant d’autres personnes coupent les ailes.
Je ne l’ai jamais rencontré personnellement, mais je lui dois beaucoup car c’est à lui que je dois d’avoir lu cette belle légende du colibri et d’avoir cessé d’être soumise à tout ce que je pouvais entendre de négatif et de décourageant : « c’est pas la peine », « de toute façon ça sert à rien », « c’est une goutte d’eau ! », "c'est foutu !", etc etc etc.
Et d’avoir compris, oui, que un plus un plus un plus un plus un plus un…. cela fera un jour beaucoup et ce jour viendra, c’est certain.
En hommage à Pierre Rabhi qui s’en est allé au paradis des colibris et autres vivants libres et courageux, je continuerai à faire ma part. Pas toujours facile, mais penser comme un colibri, c’est déjà pas mal !
D’où la question du lundi : et vous, qu’en pensez-vous ?
pierre rabhi
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La question du lundi : Je fais ma part.
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Frères d’âme.
Lire un livre qui fait du bien à lire, sans doute parce qu’on y lit des choses qu’on pense ou qu’on ressent. Mais pas seulement.
Dans Frères d’âme, Edgar Morin et Pierre Rabhi conversent et c’est leur ton apaisé qui fait du bien aussi.
Quelle lucidité chez ces deux grands hommes, sur le monde actuel ! Ils le décrivent bien comme il est, en grand danger et ils se désolent de ce que subit notre Terre systématiquement et aveuglément saccagée, de ce que les êtres humains peuvent, hélas, faire subir à d’autres êtres humains.
En même temps, ils tiennent bon. Ce sont des hommes debout qui ne cessent de répéter qu’on ne doit pas laisser tomber. « Le sûr n’est jamais certain, l’improbable n’est jamais impossible », affirme Edgar Morin, page 68.
Edgar Morin et Pierre Rabhi, Frères d'âme, entretien avec Denis Lafay, Ed. de l'Aube, 2021.